Sujet d'introduction de Mat Saïrik. Tokyo.

Tokyo, Japon. Ruelle.

- Arrêtez-le !
Mat est encore poursuivi par un commerçant, il jette ce qu'il vient de voler pour aller plus vite, mais le jeune vendeur gagne du terrain, il arrive dans une impasse, un muret se tient devant lui, mais c'est trop haut, et Mat n'a plus de forces. les bruits de pas derrière lui s'arrêtent d'un coup, Mat se retourne, il n'y a plus personne.
La ruelle est étrangement calme.

Par pur réflexe, Mat se colle au mur et sort son couteau, il se passait quelque chose d'anormal, il le sentait. Il commence à avancer doucement en rasant le mur. Il rallie la ruelle sans encombre et se retrouve en plein cauchemar : des hommes, si on peut les appeler comme ça, était en train de mordre les passants, le commerçant qui le poursuivit en fait parti. Mat s'enfuit discrètement, couteau en main, prêt à bondir et frapper sur le premier de ces "hommes".

Les créature sont trop occupées à déchiqueter leurs victimes pour repérer le maigre adolescent.
Mat se trouve à présent dans une grande allée de boutique, il longe toujours les murs.
La route est remplie de voiture abandonnées ou pleines de sang, tout s'est passé très vite.
Mat se rend vite compte qu'il ne pourra rien faire avec son petit couteau de lancer.

Mat aperçois une boutique d'arme à feu en tout genre et se dit "avec un peu de chance, y a de quoi faire mon bonheur dedans". Il rentre dedans, les vitres sont cassés, il y a du sang un peu partout mais les armes semblent en bon état. En entrant, Mat se coupe le pied avec un bout de verre "saloperie de verre !".D'un rapide coup d'oeil, Mat repère des fusils à pompe et des pistolets un peu partout....l'ennuie c'est qu'il n'y connaît pas grand chose, et il faut faire un choix rapidement......."Allez Mat, dépêche toi !". Il choisit un fusil à pompe et deux pistolets, vérifiant qu'il y ai des balles dans chacune des armes choisies. "J'espère que je vais vite prendre le coup de main, sinon je suis mort."

Le fusil à pompe est étonnement lourd, ça change des petits couteaux. Mat se demande comment il va faire pour ne pas partir 2 mètres en arrière quand il aura à s'en servir. Les deux pistolets sont en fait des beretta, pas très puissants mais faciles à manier. Par manque de place, Mat ne prend qu'un chargeur pour l'un de ses Beretta et son fusil reste vide.
On entend des bruits étranges dans l'arrière boutique.

"Je peux pas me permettre de laisser le fusil ici, un petit pistolet face à ces monstres, je vais pas faire long feu". Mat décide donc de déposer un de ses berettas et prends précipitamment un chargeur de fusils à pompe avec un manuel d'utilisation et sort de la boutique en faisant attention où il marche. Arrivé dehors, il voit un de ces monstres de l'endroit où il est arrivé.......Il paraît encore moins humain qu'avant ! Terrifié, Mat s'enfuit en courant le plus vite qu'il peut. Mais sa douleur au pied le rattrape rapidement et il trébuche. "Pas le choix". Il retire le bout de verre de son pied serrant les dents pour ne pas hurler. Il se relève et regarde où sont les zombis.

L'adversaire le poursuit toujours, il court très vite même. C'est un homme plutôt gras, avec un grand tablier ensanglanté, un boucher à première vue.
Il brandit un gigantesque couteau et semble savoir ce qu'il veut : un morceau de viande de Mat.
Le boucher lance le couteau en direction de Mat, l'arme tranchante s'approche rapidement de lui en tournant.

Mat se jette à terre, fait une roulade, et atterri dans une ruelle sombre, un endroit familier pour lui, un endroit où il pourra facilement venir à bout de son adversaire.
Il ouvre son manuel d'utilisation du fusil à pompe, capable de voir avec peu de lumière, il ne fait même pas attention à la tâche de sang sur l'écriture, ne sachant pas lire, il préféra se fier aux dessins pour armer son fusils qu'il repéra rapidement. Mat relève la tête, repère un coin d'ombre, fonce s'y cacher, il prends son fusils à pompe et l'arme. Il le range et fait de même avec son pistolet, qu'il garde en main. Habitué à des confrontations où il a l'avantage, il pense "C'est lui ou moi, dans l'ombre j'ai mes chances". Anxieux, il attends l'arrivée du dit boucher

D'un pas lourd, le boucher s'engage dans la rue, il a ramassé son couteau.
Il est accueilli par une décharge de M3 en plein ventre, laissant tomber par terre tout ce qu'il y avait à "l'intérieur".
Le boucher continue sa course, Mat -qui est tombé à terre avec le recul de son fusil- écarquille les yeux.
*Quoi ?! il a les boyaux qui traînent et il est toujours vivant ??*
Il se met à plat ventre et envoie une nouvelle décharge, cette fois, dans les pieds du gros homme, qui s'écroule.
L'homme continue à ramper vers sa proie, Mat est consterné, il ne sait pas s'il aura le courage de l'achever.

Mat pense "Cette chose n'est plus humaine, et c'est elle ou moi...je n'ai pas le choix". Mat répugne déjà ce qu'il va faire. Il pointe son pistolet en direction de la tête du boucher.....et tire. 2fois. Il ferme les yeux juste avant l'impact. "Bon mieux vaut ne pas trainer ici". Il rajoute 2cartouches dans son fusil et va voir s'il peut récupérer le couteau du boucher. "Il faudra ensuite que je rallie l'aéroport, il ne doit pas y avoir d'endroit mieux protégé que là bas"

Apparemment, les zombies sont sensibles aux tirs dans la tête, Mat vient finalement à bout de son adversaire.
L'aéroport de Tokyo (aéroport Narita) se situe à 65 kilomètres de la ville.
Connaissant la ville par coeur et ses moindres recoins, Mat sait qu'il n'existe que deux chemins pour se rendre là-bas : l'autoroute, ou le métro ...

Mat ramasse le couteau du boucher et jette le sien, devenu inutile. Il déchire un pan des vêtements du boucher et se fait un bandage de luxe pour son pied "Ca change pas de d'habitude" se dit-il.

Il décide ensuite de passer par l'autoroute "Le métro doit être bourré de zombis, vu qu'on se balade à pied, l'autoroute est forcement moins risqués". Mat passe par des ruelles pour rejoindre la route principale qui mène tout droit à l'autoroute. Il jette un coup d'oeil sur la route et
remarque les quelques zombis qui se balade. Facile à traverser pour quelqu'un comme lui.

Silencieux comme la mort, il s'engage dans la ruelle, à peine quelque pas fait que son fusil cogne dans une voiture. Un zombis se retourne, Mat eu juste le temps de se planquer derrière une voiture, il voit sa dernière heure arriver, de grosse goutte de sueur tombe de son front. Le zombis continue sa route n'ayant rien repéré, Mat respire un coup, il s'en était fallu de peu.

Le reste du chemin se passa sans encombre et il atteint rapidement l'autoroute, c'est là qu'il voit....

Des centaines de voitures abandonnées, l'infection est survenue en pleine heure de pointe.
Mat progresse, fermant les portières gênantes, comme un aventurier en pleine jungle tranchant les lianes avec sa machette.
En passant à côté d'une voiture, un zombie le fait sursauter, l'homme a été contaminé dans sa voiture et le zombie qu'il est devenu n'arrive pas à en sortir.
Mat continue sa progression, l'autoroute est maintenant à plusieurs mètres au dessus du sol et la prochaine sortie est à 30 kilomètres, il s'agit de l'aéroport.
Au bout d'un moment, il est obligé de s'arrêter, un camion citerne renversé bloque totalement le chemin.

Mat avance en direction de l'avant du camion, il brise ce qu'il reste de la vitre pour ne prendre aucun risque de coupure et escalade le camion. A l'aide des fenêtres brisées, il passe facilement au dessus du camion, il continue sa route vers l'aéroport, vérifiant l'intérieur des voitures. En avançant il finit par trouver des habits convenables et une moto, il y avait les clefs sur chaque véhicule. Mat enfourche la moto cross et tente de la démarrer avec le cric. Il se tord la cheville en y appuyant dessus la première fois. Il retente sa chance. Le moteur de la moto démarre, il avance à une allure moyenne de 30km/h, pas facile de se déplacer entre les voitures.

Une heure plus tard, à 15km de la sortie, il arrête sa moto, ayant repéré une voiture de police. "Avec un peu de chance, je fais le plein de balle". Il s'avance vers la voiture et la fouille. Dedans il trouve deux pistolets Sigma 40F, à moitié plein et un chargeur de Sigma 40F. Il trouve aussi trois cartouches de Benelli M3, mais aucune trace de l'arme qui va avec. Dans le coffre, une tenu de rechange d'agent de police. Mat l'examine et se rends à l'évidence que cette tenu lui permettra de porter plus d'armes, ayant de quoi attacher des armes à la ceinture. "Aucune trace de gilet pare balle, les agents ont dû les prendre" se dit-il. Max jette son pistolet et son couteau de boucher, trop lourd pour être lancé à son goût, enfile la tenue d'agent de police et prends les Sigma 40F avec les chargeurs de Sigma et Benelli.
Il fait maintenant l'inventaire de ce qu'il a :
- une tenue d'agent de police, un peu grande
- un couteau de lancer
- deux Sigma 40F
- un benelli M3
- cinq cartouches de Benelli M3
- un chargeur de 15balle de Sigma 40F

(du champagne avec ? oO)

N'ayant plus de place sur lui, Mat jette quelques objets puis reprend sa route.
Il arrive enfin à l'aéroport, la barrière est baissée et il n'y a personne au guichet.

( du champagne ? C'est bon le champagne, mais c'est fragile, j'imagine mal mon perso trouver une bouteille de champagne sur l'autoroute, avec toutes les voitures retourné, etc :p )


"Les zombis doivent être aussi passé par ici" pense Mat. Il passe sous la barrière et continue sa route. A peine arrivé dans l'aéroport qu'il voit environ une centaine de zombis agglutinés devant celui ci. "Et merde, c'est pire que ce que je pensais ! Comment je vais faire pour passer moi ....". Mat commence à réfléchir à un moyen de parvenir dans l'aéroport, il paraît bien barricadé par les militaires, il serait sûrement en sûreté à l'intérieur.

Pendant son intense réflexion, Mat ne voit pas le zombis qui s'approche de lui. Arrivé devant lui, il lui met un coup dans la tête. Heureusement il était à main nue, Mat se fait griffer à la joue et tombe. Il réagit avec vivacité et roule en arrière, se relève et sors sonsigma ( m'en manque un, snif ) . Pendant qu'il recule, il évalue la distance qui le sépare du troupeau."100m ? 200m ? Est ce qu'il vont entendre les coups de feu ?". Mat n'a pas le choix.... Il pointe son arme en direction de la tête et tire, 4fois.

Coup de chance, la première balle vient se loger entre les deux yeux de l'adversaire.
Mais Mat, qui avait fermé les yeux pour tirer, continue à appuyer sur la gâchette, et les trois balles se perdent.
Comme il l'avait prévu, le combat n'est pas passé inaperçu chez les autres zombies, et une cinquantaine de créatures se dirigent lentement vers Mat, certaines vont plus vite que d'autres.

Mat est terrifié, il n'arrive plus à aligner deux idées, répétant "Je suis dans la merde". Sans réfléchir,il court en arrière, en pointant son Sigma en direction des têtes des zombies, il vide le reste de son chargeur dessus. 4zombies s'écroule. Mat saute la barrière, recharge son Sigma. Il est épuisé, que faire ?

C'est alors qu'une explosion retentit du côté de l'aéroport. La moitié des zombies se retournent et reparte en direction de l'aéroport. Mat ne prends pas la peine de réfléchir, il monte dans la voiture la plus proche, par chance, il savait à peu près conduire, ayant déjà volé quelques voitures. Il démarre et il fonce en direction de l'aéroport....... Les zombis restant se rapproche, ils ont presque atteint la barrière."くだらない" se dit Mat. Il tente le tout pour le tout et fonce. La barrière ne résiste pas au choc et se brise net. "J'espère que les zombis seront comme la barrière" se dit Mat.

La première vague de zombies est fauchée par la voiture de Mat, qui défonce l'entrée et se retrouve en plein milieu du hall.
Lui qui s'attendait à un accueil chaleureux par les militaires, tombe en effet sur des militaires, mais eux aussi sont zombifiés.
En quelques secondes, sa voiture est totalement recouverte de créatures qui essayent de l'ouvrir comme une boite de conserve.

"J'ai pas le choix" se dit Mat. Il démarre la voiture en marche arrière rapidement et exécute un demi tour, ce qui a pour effet de déstabiliser les zombies, tout en continuant à rouler en arrière, puis, d'un coup sec, il avance. A son grand étonnement, aucun zombie n'a réussi à s'accrocher, ils ont tous valsés.

Mat ouvre la portière et sort, c'est à ce moment qu'il entends des coups de feu à l'étage, "Des survivants" pense-t-il en se réjouissant. Il se tourne vers les zombis qui peine grandement à se relever et leur dit :"Vous m'aurez pas jamais vivant bande de rat !" Sur ce, il se hâta de rejoindre l'escalier pour monter à l'étage. Mat monte les escaliers, fusil à pompe en main.

Arrivé en haut, ce qu'il vit ne le surpris guère. Une barricade, d'un côté des hommes, de l'autre des zombies, une dizaine tout au plus. Bien évidement, Mat se retrouvait du côté des zombies. Il arma son fusil à pompe et commence à tirer en direction des têtes des zombies. le couloir fut facilement nettoyé, les zombies ne s'attendant pas à un feu croisé, il avait fallu 3balles de Benelli M3 à Mat.

Grâce à ses réflexes, il s'aplatit d'un coup à terre pour ne pas se prendre une balle, les survivants de l'autre côté de la barricade devait pas tous y voir clair. "Cessez le feu, je suis un survivants !". C'est alors qu'il vit un homme, un militaire plus précisément, s'avancer et lui tendre la main pour l'aider à se relever :
-Salut, moi c'est Patrick, chef des survivants ici
Mat se relève :
-Moi c'est Mat, je viens du centre de Tokyo
-Hé bien, bienvenue Mat, nous avons perdu l'aéroport il y a de cela 45mn, et avons dû se retrancher ici.
Les 2hommes passent la barricade, 4homme se tiennent là en plus de Patrick et Mat, 2militaires et 2civils. Mat arbore un air de désespoir que Patrick ne tarde pas à le remarquer :
-Hé bien, qu'est ce qu'il se passe ?
-Je pensais que vous teniez la tour de contrôle....
-Évidement, on envoie des messages de secours depuis plusieurs heures, toujours aucune réponse.
Patrick d'un regard repère le pistolet de Mat.
-Mais avant d'aller où que ce soit, enfile cette tenu de militaire et prends cette sacoche, j'ai l'impression que tu es surchargé. Tiens prends aussi ce Sigma 40F, son ancien propriétaire n'en a plus besoin.....
-Merci !
Mat enfile sa nouvelle tenu et prends la sacoche, puis il demande :
-Et maintenant, que fait-on ?

- Que fait-on ? et bien pour être franc, je n'en sais rien. On dirait que le monde entier pique un somme, personne ne répond à nos appels, et pourtant on a assez de matos pour joindre tout le pays. En plus aucun d'entre nous ne sait piloter, la plupart font partie d'un groupe de GI envoyé au Japon pour signer je ne sais quoi, je suis leur porte-parole.
Effectivement, l'homme à qui il parlait était le seul qu'il pouvait comprendre, les autres ne connaissaient pas un mot de japonais. Les deux civils semblaient être des ambassadeurs.
- Au début, il y avait trois ambassadeurs, et dix soldats, mais nous nous sommes séparés et nous avons perdu tout contact avec l'autre groupe. Ils se sont probablement fait décimés.
Après avoir enfilé son uniforme et mis en bandoulière sa sacoche, Mat constata que l'uniforme était très poussiéreux, et que la sacoche était tellement trouée qu'elle devenait inutilisable.
- Personnellement, je n'ai pas envie de moisir ici, mais nous n'avons pas le choix. Si tu as une meilleur idée, je t'écoute. Repris Patrick.

Mat semble réfléchir. Finalement, il émet une hypothèse :
- Et si ce qui est arrivé ici était pareil partout dans le monde ?
- Ca expliquerais pas mal de chose, répondit Patrick, tel que le fait que nous n'arrivons à joindre personne, et, en conséquence, nous sommes seuls. C'est une idée effrayante, mais certes réel.
Mat recharge son fusil à pompe et ajoute :
- Je pense qu'on devrait aller dans la tour de contrôle, ça ne sert à rien de rester ici.
- Oui, mais on ne doit surtout pas passer par le hall.
Patrick se tourne vers "sa troupe" et leur dit :
-Préparez vous, nous allons partir.

La petite troupe se mets en marche. Les soldats ont l'air bien entraînés. A chaque croisement, l'un d'eux part en éclaireur et deux autres couvrent l'arrière. Ils communiquent par des ordres brefs et secs en anglais; Mat n'y comprends rien et pourtant l'un des diplomates essaie d'engager la conversation avec lui. Il lui explique avec force de larges gestes qu'il ne saisit pas un traitre mot de ce qu'il lui raconte.
Après plusieurs minutes de ce dialogue de sourd, l'homme appelle un de ses compagnons qui, enfin, s'adresse à lui en un Japonais parfait, sans accent aucun:
- Excusez mon camarade, cher ami, il est uniquement venu ici pour la représentation nationale. Les débats devant se dérouler en Anglais, nous n'avons pas embarqué beaucoup de personnes capables de communiquer avec la population locale. Nous avons privilégié l'efficacité.
- Vous êtes là pour quoi ?

L'homme hésite un long moment puis réponds :
- Je ne peux pas vous en parler.
- On est dans la merde jusqu'au cou et vous ne pouvez pas m'en parler ?
- Ca concerne cette "merde" comme vous dites et je n'ai pas l'autorisation d'impliquer des civils dans des affaires relevant de la compétence du gouvernement.
- Si vous voulez. Et votre "mission secrète" ne peut rien pour nous tirer d'affaire je suppose ?
- A votre place, je supposerai que c'est là le seul espoir de survie des êtres vivants sur terre. Tenez, prenez ça.

Il lui tends une petite pastille rouge, le médicament a l'air plutôt douteux...
- Quoi ? J'en sais trop ? Vous voulez me liquider c'est ça ?
- L'air que vous respirez est saturé de particules virales. Une exposition prolongée pourrait signifier votre infection. Je ne veux surtout pas que ce genre de désagrément survienne inopinément. Cette capsule va purger vos voies respiratoires. A prendre toutes les 6 heures, plus en cas de forte exposition... mais ca ne protège pas d'une transmission de fluides organiques.

Devant l'air ahuri de Mat, il lui enfourne de force la capsule dans la bouche et articule lentement :
- Ne vous faites pas morde.
- Aah...

Un grand bruit le fait sursauter : les GIs viennent de forcer une porte d'ascenseur. Le grand puits sombre s'étend devant eux.
- This way.
Sur ces mots, le chef de l'escouade s'agrippe à une petite échelle sur le bord du puits et commence son ascension, suivi de près par ses hommes puis les deux diplomates. Mat hésite un instant puis se faufile à leur suite.
*Ne surtout pas regarder en bas...*

L'ascension se passa sans problème majeur, à part la perte des clefs de voiture de Mat lorsqu'il failli tomber....dommage.
Arrivé en haut en premier, Patrick aida Mat à se relever, et lui dit :
- Nous sommes tout proche de la tour de contrôle. J'avais des hommes sur place, mais nous avons perdu le contact un peu avant votre arrivé.
Par réflexe, Mat arma son fusil à pompe, on est jamais trop prudent.
Le petit groupe repris son parcours.

En arrivant sur place, Mat remarqua d'abord le sang qui immaculé toutes la pièces puis les morceaux de chairs, les os qui traînait et enfin le zombie, qui s'était attardés sur place pour finir son festin. Patrick n'attendit pas une seconde, il réagit rapidement, empoigna un os et vint le fracasser sur la tête du zombie, on entendit plusieurs craquements, certains de l'os d'autre du zombie, le fait étant, le zombie s'étala par terre pour ne plus se relever. La scène avait tout juste durée quelques secondes. Patrick se retourne et voit l'ébahissement qui se peint sur le visage de Mat :
- Abattu avec une balle, on aurait ameuté d'autres zombies et réagir trop lentement lui aurai laissé le temps d'hurler, et on revient au même cas, ça aurait alerté d'autres zombies.

Après avoir échangé quelques aboiements autoritaires, les militaires se répartissent entre les différents accès à la salle pour les protéger. On entends quelques sons étouffés, marques de batailles rapides et efficaces. Ces hommes sont bien entraînés.

Pendant ce temps, les prétendus diplomates commencent à pianoter furieusement sur les instruments du la tour de contrôle...
- Vous allez essayer d'appeler à l'aide ?
L'homme sourit suite à la question bien naïve de Mat et réponds :
- Non, on est là en mission. On localise juste ceux que nous devons rencontrer.
- Spotted !
L'autre individu se relève brusquement, désignant l'écran en face de lui avec une once de fierté : on y reconnait un plan de Tokyo, un petit point rouge clignote. Mat reconnait aisément qu'il s'agit de la position du Temple Zōjō-ji, à côté de la grande tour de métal, à environ 15 kilomètres de l'aéroport.

Forts de cette nouvelles information, les hommes se rassemblent à nouveau et s'acheminent vers la sortie principale du bâtiment. Mat n'a pas encore réagi.
- Si j'étais vous, je resterait avec ma seule chance de survie... Mais faites comme bon vous semble.
Sur ces mots, l'homme se détourne et hâte son pas pour rattraper ses compagnons.